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ça m'énerve !

21 avril 2004

Voyage dans le temps

Hier soir, en zappant à l'hôtel, je suis tombé sur deux épisodes de "l'âge de cristal". Pour les plus jeunes d'entre vous, je rappelle qu'il s'agit d'une série tv des années 70, issue du long métrage du même nom qui lui aussi est passé dernièrement à la tv, mais je ne sais plus sur quelle chaine.
Le thème de la série est le suivant : après l'apocalypse nucléaire, quelques survivants de la race humaine ont fondé la citée des Dômes : une citée coupée du monde extérieur, sûrement pour ce protéger des effets des radiations. Les habitants de cette citée sont tous jeunes. En effet, à leur naissance, ils ont cristal incrusté au creu de leur main, ce cristal change de couleur année, après année jusqu'à devenir noir à l'âge de 30 ans. Tous les trentenaires sont alors conviés à la cérémonie du grand carrousel, lors de laquelle ils doivent être réincarnés.
C'est là où le bas blesse, car certains refusent cet ordre établit et pense qu'en fait de réincarnation, seule la mort les attend. De plus, ils pensent que la vie est possible, ors de la citée des dômes, contrairement à ceux qu'on leur a toujours dit, et qu'il existe au dehors un lieu appelé "le sanctuaire".
Pour lutter contre les fugitifs qui ne veulent pas se soumettre au grand carrousel, il y a une police spéciale : les limiers.
L'histoire de l'âge de cristal, et celle d'un limier : Logan, épris d'une fugitive : Jéssica, (je passe sur les détails) qui s'enfuit avec elle à la recherche du sanctuaire. Ils seront pourchassés sans relâche par les limiers avec à leur tête : Francis, le meilleur amis de Logan. (Je ne sais plus, si c'est très clair).
La série rajoute par rapport au film, un nouveau personnage : un androïde, qui assiste nos deux fugitifs dans leur quête. En fait la série est prétexte à re-visiter d'anciens mythes ou des thèmes philosophiques , avec le charme désuet des séries de cette époque.
Tout ça pour vous dire que ce plongeon dans mon enfance m'a fait passer un agréable moment et m'a donné l'occasion de ressortir mon couplet favori : "Quand je vois ce qu'on fait maintenant comme série, et bien c'était mieux avant !" :)

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14 avril 2004

Venez donc pleurer par ici, j'ai ma caméra.

La scène se passe au journal de 13H de France 2. La journaliste (je me demande s'il ne vaudrait pas mieux dire la présentatrice)  lance un sujet sur la disparition de Jonathan, 11 ans, pendant une classe de mer. "Aujourd'hui une information judiciaire pour enlèvement a été ouverte" ça c'est l'information. Mais ensuite, on commence à déraper avec l'interview d'une jeune maman qui explique : "on a tous peur, on est méfiant vis a vis des personnes que l'on rencontre...". Puis ça continu avec la comparaison du centre de vacance de Jonathan avec celui d'à côté, beaucoup mieux, pensez donc : des grilles de 3 mètres et des chiens qui patrouillent. Attention parents ! où vous envoyez vos enfants. A la mer biensûr, mais dans une colonie aux allures de camp retranché, pour sa sécurité. J'imagine les souvenirs des gamins plus tard, bref... Enfin le sujet termine sur la traditionnelle polémique à 2 balles : "aucun texte ne réglemente la surveillance de nuit des enfants". Ben voyons, on a qu'à encore réglementer. C'est pas pour la sécurité de vos enfants, mais au moins comme ça on pourra, en cas de négligence, faire un procès. Il faut des lois pour tout maintenant, ça me tue.
Mais je n'étais qu'au début de mon énervement. 
Je vous livre tel quel, le lancement du reportage suivant :
"Jonathan aurait dû reprendre le cours aujourd'hui dans son école d'Orval dans le cher, la rentrée s'est donc faite sans lui, mais pour ses petits camarades de classe cette absence est biensûr traumatisante,
 une cellule psychologique a été mise en place et les médias tenus à l'écart des enfants".
Mais ils ne se démontent pas ! Ils lancent un reportage montrant les enfants filmés au zoom, rentrer discrètement par le portail arrière de l'école. "des enfants que l'on protège des questions des journalistes". Et comme on a pas d'enfants à se mettre sous la dent, on fait parler les parents. "Venez donc pleurer par ici, j'ai ma caméra".
Mais elle est où l'information ici ? Qu'est ce qu'on veut nous montrer ?  
Sur les personnes interviewées, je suis certains que beaucoup on dû réagir de façon saine. Je me met à leur place : "Oui, le petit se pose des questions, c'est normal, on en a parlé avec lui, en essayant de lui expliquer, simplement" Mais c'est jamais ce genre de réaction que l'on nous montre. Non on choisit toujours l'autre discours, celui qui fait peur, celui qui se déresponsabilise "Oui, le petit est totalement traumatisé, je ne sais pas quoi faire, heureusement je l'ai amené à l'école, où il a été pris en charge par la cellule psychologique...".
J'arrête parceque j'en ferais des tonnes sinon.
On ne sait plus parler avec nos enfants, il faut que ce soit à la société de tout prendre en charge, tout le temps. Pour cela, on demande encore plus de lois, pour tout et n'importe quoi.
J'ose penser que cette image n'est pas la vraie, j'ose penser qu'il y a encore des gens normaux, équilibrés, responsables, qui ne courent pas après la première caméra qui passe. Mais alors pourquoi les médias (la tv surtout et certaines radios, ça commence) nous renvoient cette image des gens ? On peut espérer que ce ne soit que pour des raisons mercantiles de course à l'audimat et au profit. Mais cela participe à l'instauration de la pensée unique. On lance des polémiques simples, on désigne des coupables évidents et ses pensées toutes faites vont se répandre. C'est pratique, on a tous vu la même chose au même moment, on va pouvoir en parler au bureau, au café, au prochain repas de famille... Les médias c'est tellement mieux quand ça donne juste les informations et les quelques clefs pour la comprendre. Quand ça donne à penser.
Je ne suis pas bon pour finir, je passe d'une idée à l'autre, cela pourrait être sans fin... alors... fin.

13 avril 2004

Je crois que suis devenu un vieu con !

"Je crois que je suis devenu un vieux con !" C'est ce que je me dis souvent lorsque je vois comment je réagis. Pourtant je ne suis pas bien vieux : j'ai 31 ans, bon ok, bientôt 32, mais parfois lorsque je m'écoute, j'ai l'impression d'entendre mon père. C'est bien simple, à 16 ans, je me serais entendu raisonner, je me serais mis des baffes... et pourtant...
Il ne se passe pas un jour sans qu'une nouvelle, ou la façon dont elle est traitée, ne me foute pas rogne. Alors je râle. J'en fais profiter ma compagne, mes collègues et mes amis, mais j'ai décidé d'élargir le rayon d'action de mes humeurs. Dorénavant, je râlerai aussi sur internet.
Je n'espère pas ainsi changer grand chose au monde qui m'entoure. Je souhaite tout au plus recueillir vos réactions, confronter nos idées, les faire évoluer et peut-être ainsi éviter que je ne devienne trop con, trop tôt.
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